Ma sortie du veganisme

Je me nourrie désormais presque uniquement de lait cru, oeufs crus et viande rouge. Des bouillons d’os plusieurs fois par semaine, du foie de volaille le vendredi. Un peu de salade et fromage le soir (mais je me force pas). Parfois du pain au levain le matin (couvert de beaucoup de beurre).

Depuis un an je suis remontée de mon anémie, mes analyses de sang sont passées de « limite » ou « trop bas » sur tous les points à « parfaites ». J’arrête graduellement tous mes compléments alimentaires (actuellement il me reste le potassium/magnesium/omega3, et depuis un mois j’ai ajouté un complément de collagène. Avant j’en prenais une bonne quinzaine de différents).

Après 10 ans de végétalisme (la plupart du temps parfaitement stricte) j’étais à la fois obèse, anémique, constamment malade ou en crise psychique, perclue de douleurs, tachycardie et douleurs à la poitrine, étourdissements réguliers, plus aucune force… Visuellement j’avais perdu les 3/4 de mes cheveux (et mes tempes avaient reculé de plusieurs centimètres), ma mâchoire se tordait de plus en plus, ma peau à la fois molle et ridée était souvent rouge et sèche, j’avais perdu presque tous mes muscles, on voyait mes veines sur mon visage pâle… Et puis mes blems gynéco qui empiraient dont une endométriose qui me tordait de douleurs de plus en plus…

Les deux dernières années de ces dix ans j’ai « réintroduit les produits animaux » : végétalisme à part un petit peu de viande une à 4 fois par mois, des yaourts au lait animal à peut prêt au même rythme… Comme ça n’a rien changé j’ai arrêté de suspecter mon alimentation.

Pendant ces dix ans j’ai essayé toutes les thérapies alternatives ou pas, tous les compléments, et ça a marché! À chaque fois! Temporairement. Je perdait graduellement de la santé sur tous les plans et à chaque méthode de santé nouvelle j’en récupérais quelques pourcents et je me disais « ça y est, j’ai trouvé le centre du problème ! »
Et puis ça cessait de marcher et je devais ajouter une nouvelle méthode. Et ne surtout pas arrêter la précédente sous peine que tout empire brutalement.
J’étais de plus en plus constamment épuisée, je dormais 10h par jour et passait mes journées allongée ou avachie. J’avais tout le temps froid. J’étais pâle et ne bronzais plus. Manger était de plus en plus difficile, je détestais ça depuis des années et sur la fin n’arrivais plus à me forcer même en buvant de la nourriture liquide. Des douleurs se déplaçaient dans mon ventre, des masses grossissaient dans mes seins, je n’avais plus aucune envie de vivre ni l’énergie que ça m’inquiète…

J’ai réalisé que j’étais mourante.

Alors j’ai décidé de jeûner, ma méthode de santé la plus puissante et universelle, que j’avais utilisé plusieurs fois avec succès. J’étais certaine qu’elle soignerai le mystérieux problème qui touchaient certains de mes organes internes. Il ne me venait pas à l’esprit que j’étais dénutrie. Fort heureusement, contrairement aux idées reçues, le jeûne bien mené ne cause pas de carences.

Je l’ai fait il y a un an, et honnêtement ce jeûne m’a soigné des choses : j’ai vomi des polypes (ou des morceaux d’endomètre ?), les masses dans mes seins ont presque disparu, plusieurs douleurs ont cessé… Mais plus le jeûne avançait plus j’étais affamée de produits animaux. De viande et de beurre, de yaourt…

En sortant de jeûne je ne digérais rien d’autre. J’ai essayé de manger cétogène « équilibré » en en sortant mais je vomissait littéralement tout ce qui n’était pas de la viande. Alors j’ai accepté de ne manger que ça, puis graduellement j’ai testé beaucoup de façons de manger qui tournaient autour de la viande et du lait avant d’atterrir sur ce que je mange maintenant. J’ai continué à guérir mes symptômes les uns après les autres. Chaque mois j’ai une nouvelle avancée.
Très rapidement par exemple j’ai cessé d’avoir des problèmes de dos. J’espace de plus en plus mes séances de chiro qui trouve de moins en moins de choses à faire. Le mois dernier mes cheveux ont recommencé à pousser, à s’épaissir et même à reconquérir les zones chauves. Ce mois ci, mes premières règles sans advil et ma première ovulation sans douleur depuis des années. Je me couvre de muscles et je suis retournée au sport récemment parce que j’avais soudain des muscles et envie de les faire bouger, pas parce que j’espérais me créer des muscles. Et je sais que des progrès vont encore se faire : je digère graduellement mieux les produits végétaux signe que mon intestin se soigne. Mes déclencheurs d’asthme disparaissent les uns après les autres et ma capacité pulmonaire ne cesse d’augmenter depuis que j’ai ajouté le collagène et le lait cru à mes journées…

Bref c’est un texte ex-vegan. J’ai été timide sur le sujet pendant un an, je sais que je vais perdre des ami-es là dessus. Mais je tenais à le faire. Quand j’étais vegan, personne ne m’avait dit que ça pouvait être la cause de mes problèmes de santé. J’ai erré sans informations pendant longtemps. J’ai failli mourir de faim en pensait que je mangeait « équilibré » parce que c’est ce que prétendent les médias. Aujourd’hui je mange comme mangeaient mes ancêtres montagnards : basé sur les vaches, surtout leur lait, complété par des œufs et quelques végétaux saisonniers, quelques grains mais toujours fermentés, aucune restriction en sel, en gras, en protéines ou autre. J’ai enfin réalisé que si je voulais la santé, la beauté et la force de mes ancêtres je devrais suivre leur exemple au lieu d’écouter les croyances alimentaires modernes qui se sont diffusées ces dernières décennies et ont mené à une épidémie mondiale de maladie chroniques.

Concernant ma magie, autant je comprends pourquoi j’avais eu l’instinct de devenir végétalienne pendant une période, autant je considère que la culture qui entoure notre lien aux animaux aujourd’hui m’a piégée. Ce qui devait être une étape d’apprentissage pour me permettre de revoir à la racine mon lien terrestre et énergétique aux animaux s’est transformé en des années de souffrance inutile et de déconnexion de plus en plus forte à la nature.

Je me sens plus sorcière, plus magicienne et plus instinctive que jamais maintenant que je fais des potions pleines de pattes de poules et d’os de vache plutôt qu’en me nourrissant de végétaux de l’autre bout du monde. Je me sens plus proche des animaux que jamais maintenant que j’ai conscience que je leur dois ma vie et que les vaches méritent ma reconnaissance et mon adoration la plus complète. J’ai compris dans mon corps pourquoi ce sont des animaux sacrés. Ma magie ne fait évidemment que se renforcer et s’ancrer de plus en plus profond.

Je me sens de plus en plus à ma place. C’est très précieux. Je regrette toutes ces années perdues, mais je suis heureuse de là où je suis arrivée.

Prenez soin de vous.

(J’ai joint des photos de ma tête ce soir, j’en reviens toujours pas d’avoir autant de couleurs en plein hivers, des cheveux sur les tempes et une peau lisse)

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