Ma sortie du veganisme

Je me nourrie désormais presque uniquement de lait cru, oeufs crus et viande rouge. Des bouillons d’os plusieurs fois par semaine, du foie de volaille le vendredi. Un peu de salade et fromage le soir (mais je me force pas). Parfois du pain au levain le matin (couvert de beaucoup de beurre).

Depuis un an je suis remontée de mon anémie, mes analyses de sang sont passées de « limite » ou « trop bas » sur tous les points à « parfaites ». J’arrête graduellement tous mes compléments alimentaires (actuellement il me reste le potassium/magnesium/omega3, et depuis un mois j’ai ajouté un complément de collagène. Avant j’en prenais une bonne quinzaine de différents).

Après 10 ans de végétalisme (la plupart du temps parfaitement stricte) j’étais à la fois obèse, anémique, constamment malade ou en crise psychique, perclue de douleurs, tachycardie et douleurs à la poitrine, étourdissements réguliers, plus aucune force… Visuellement j’avais perdu les 3/4 de mes cheveux (et mes tempes avaient reculé de plusieurs centimètres), ma mâchoire se tordait de plus en plus, ma peau à la fois molle et ridée était souvent rouge et sèche, j’avais perdu presque tous mes muscles, on voyait mes veines sur mon visage pâle… Et puis mes blems gynéco qui empiraient dont une endométriose qui me tordait de douleurs de plus en plus…

Les deux dernières années de ces dix ans j’ai « réintroduit les produits animaux » : végétalisme à part un petit peu de viande une à 4 fois par mois, des yaourts au lait animal à peut prêt au même rythme… Comme ça n’a rien changé j’ai arrêté de suspecter mon alimentation.

Pendant ces dix ans j’ai essayé toutes les thérapies alternatives ou pas, tous les compléments, et ça a marché! À chaque fois! Temporairement. Je perdait graduellement de la santé sur tous les plans et à chaque méthode de santé nouvelle j’en récupérais quelques pourcents et je me disais « ça y est, j’ai trouvé le centre du problème ! »
Et puis ça cessait de marcher et je devais ajouter une nouvelle méthode. Et ne surtout pas arrêter la précédente sous peine que tout empire brutalement.
J’étais de plus en plus constamment épuisée, je dormais 10h par jour et passait mes journées allongée ou avachie. J’avais tout le temps froid. J’étais pâle et ne bronzais plus. Manger était de plus en plus difficile, je détestais ça depuis des années et sur la fin n’arrivais plus à me forcer même en buvant de la nourriture liquide. Des douleurs se déplaçaient dans mon ventre, des masses grossissaient dans mes seins, je n’avais plus aucune envie de vivre ni l’énergie que ça m’inquiète…

J’ai réalisé que j’étais mourante.

Alors j’ai décidé de jeûner, ma méthode de santé la plus puissante et universelle, que j’avais utilisé plusieurs fois avec succès. J’étais certaine qu’elle soignerai le mystérieux problème qui touchaient certains de mes organes internes. Il ne me venait pas à l’esprit que j’étais dénutrie. Fort heureusement, contrairement aux idées reçues, le jeûne bien mené ne cause pas de carences.

Je l’ai fait il y a un an, et honnêtement ce jeûne m’a soigné des choses : j’ai vomi des polypes (ou des morceaux d’endomètre ?), les masses dans mes seins ont presque disparu, plusieurs douleurs ont cessé… Mais plus le jeûne avançait plus j’étais affamée de produits animaux. De viande et de beurre, de yaourt…

En sortant de jeûne je ne digérais rien d’autre. J’ai essayé de manger cétogène « équilibré » en en sortant mais je vomissait littéralement tout ce qui n’était pas de la viande. Alors j’ai accepté de ne manger que ça, puis graduellement j’ai testé beaucoup de façons de manger qui tournaient autour de la viande et du lait avant d’atterrir sur ce que je mange maintenant. J’ai continué à guérir mes symptômes les uns après les autres. Chaque mois j’ai une nouvelle avancée.
Très rapidement par exemple j’ai cessé d’avoir des problèmes de dos. J’espace de plus en plus mes séances de chiro qui trouve de moins en moins de choses à faire. Le mois dernier mes cheveux ont recommencé à pousser, à s’épaissir et même à reconquérir les zones chauves. Ce mois ci, mes premières règles sans advil et ma première ovulation sans douleur depuis des années. Je me couvre de muscles et je suis retournée au sport récemment parce que j’avais soudain des muscles et envie de les faire bouger, pas parce que j’espérais me créer des muscles. Et je sais que des progrès vont encore se faire : je digère graduellement mieux les produits végétaux signe que mon intestin se soigne. Mes déclencheurs d’asthme disparaissent les uns après les autres et ma capacité pulmonaire ne cesse d’augmenter depuis que j’ai ajouté le collagène et le lait cru à mes journées…

Bref c’est un texte ex-vegan. J’ai été timide sur le sujet pendant un an, je sais que je vais perdre des ami-es là dessus. Mais je tenais à le faire. Quand j’étais vegan, personne ne m’avait dit que ça pouvait être la cause de mes problèmes de santé. J’ai erré sans informations pendant longtemps. J’ai failli mourir de faim en pensait que je mangeait « équilibré » parce que c’est ce que prétendent les médias. Aujourd’hui je mange comme mangeaient mes ancêtres montagnards : basé sur les vaches, surtout leur lait, complété par des œufs et quelques végétaux saisonniers, quelques grains mais toujours fermentés, aucune restriction en sel, en gras, en protéines ou autre. J’ai enfin réalisé que si je voulais la santé, la beauté et la force de mes ancêtres je devrais suivre leur exemple au lieu d’écouter les croyances alimentaires modernes qui se sont diffusées ces dernières décennies et ont mené à une épidémie mondiale de maladie chroniques.

Concernant ma magie, autant je comprends pourquoi j’avais eu l’instinct de devenir végétalienne pendant une période, autant je considère que la culture qui entoure notre lien aux animaux aujourd’hui m’a piégée. Ce qui devait être une étape d’apprentissage pour me permettre de revoir à la racine mon lien terrestre et énergétique aux animaux s’est transformé en des années de souffrance inutile et de déconnexion de plus en plus forte à la nature.

Je me sens plus sorcière, plus magicienne et plus instinctive que jamais maintenant que je fais des potions pleines de pattes de poules et d’os de vache plutôt qu’en me nourrissant de végétaux de l’autre bout du monde. Je me sens plus proche des animaux que jamais maintenant que j’ai conscience que je leur dois ma vie et que les vaches méritent ma reconnaissance et mon adoration la plus complète. J’ai compris dans mon corps pourquoi ce sont des animaux sacrés. Ma magie ne fait évidemment que se renforcer et s’ancrer de plus en plus profond.

Je me sens de plus en plus à ma place. C’est très précieux. Je regrette toutes ces années perdues, mais je suis heureuse de là où je suis arrivée.

Prenez soin de vous.

(J’ai joint des photos de ma tête ce soir, j’en reviens toujours pas d’avoir autant de couleurs en plein hivers, des cheveux sur les tempes et une peau lisse)

Je suis guérisseuse

Je suis Guérisseuse.

C’est un mot que j’ai mis longtemps à m’approprier. Trop puissant, trop profond, trop prétentieux aussi. J’ai beaucoup tourné autour. Je me suis dit thérapeute ou magicienne pour rester vague, magnétiseuse, énergéticienne ou chamane pour rester sur les méthodes sans parler du fond… Mais au fond de moi, au plus profond, je suis guérisseuse. C’est mon but dans tout ce que je fais, ma boussole morale, ma nature profonde, ma raison d’être.

Si vous venez de mon ancien site vous savez que j’ai longtemps utilisé le mot Chamanisme. Mon rapport à ce mot est compliqué, l’a toujours été.
Je suis Chamane. C’est un mot qui désigne un ensemble de capacités, de rôle magique et social, de travail permanent, de structure magique et en partie neuronale, quelque chose qu’on apprend sur de multiples vies et qu’on peut éveiller mais pas apprendre en une seule. C’est une part importante de moi, c’est ce qui structure en grande partie ma magie.
Mais je suis aussi une personne blanche, française, dans un pays où les chamanes n’ont plus aucune place sociale depuis longtemps. Un pays qui les a détruit sur son sol avant d’aller les détruire sur d’autres continents. Un pays où ce mot ne veut plus dire grand-chose, où il évoque au mieux des endroits lointains, au pire des violences coloniales et de l’appropriation. Je savais qu’utiliser ce mot était socialement inapproprié. C’était ce que j’étais au fond de moi mais j’aurai du utiliser le mot « néo-chamanisme » qui sert généralement à désigner le chamanisme tel que pratiqué et ancré dans des pays où il n’a plus de place. Sauf que pour moi l’importance du mot Chamane était justement de me reconnecter à quelque chose d’ancien, quelque chose d’avant qu’on brûle les Druides, quelque chose de plus vieux que la notion même de pays. Mon but était de me reconnecter aux plus anciennes parts de moi-même et le mot « néo » me heurtait.

Du coup j’ai choisi d’assumer ce mot, en sachant très bien l’image négative que ça donnait de moi auprès de certaines personnes, en sachant très bien que je ne trouverai pas pleinement ma place sociale tant que je l’utiliserai et que je m’interdirai toute visibilité excessive pour ne pas voler la place de personnes venant de pays à tradition chamanique. Parce que mon but à ce moment là n’étais absolument pas d’avoir le moindre succès ou même une clientèle régulière mais d’affirmer qui j’étais face à moi-même et au monde.

Mais aujourd’hui je sais qui je suis. Aujourd’hui mes derniers doutes ont disparu. Je sors d’un jeûne de 40 jours empli de transes, j’ai terminé un travail de magie qui m’a demandé d’aller jusqu’aux extrêmes limites de mes capacités, je suis Chamane et je n’en ai plus aucun doute. Et je suis aussi mille autres choses qu’il n’y a pas de raison de moins mettre en avant. J’ai vu ce que je sais faire mais surtout j’ai vu qui je suis, sans filtre, sans rien pour me cacher à moi-même.

Et du coup j’ai décidé qu’il est temps de sortir de ma coquille et trouver ma place, en tant que moi-même.

Je suis guérisseuse. Peut importe mes outils, peut importe comment je structure ma magie, je vise à guérir un maximum de personnes et structures en utilisant ce que j’ai à ma disposition et c’est tout.

Sur ce nouveau site vous découvrirez les principales méthodes impliquant de la magie que je propose en ce sens. J’ai tenté de simplifier les choses et de mettre en place des tarifs plus justes pour moi. J’espère que cette évolution vous plaira.

De plus vous remarquerez que certains articles ont disparus, que d’autres sont précédés d’un commentaire. J’ai beaucoup évolué ces dernières années (pas seulement pendant ce jeûne) et certains articles n’étaient plus là que par nostalgie. Je ne ressent plus le besoin de les garder à présent. D’autres sont intéressants à analyser à l’aune de mon évolution, ce que j’ai choisi de faire plutôt que de les retirer.

En tous cas comme toujours, prenez soin de vous.

Céleste

La sorcière est-elle à la mode ?

Je vous souhaite de bons rituels de Samain, je termine les préparations du mien 🙂

En attendant voici un chouette article sur le passage actuel de la magie dans la sphère publique et ce qu’on peut en attendre pour l’avenir.

http://www.equinox-blog.net/2018/09/la-sorciere-est-elle-a-la-mode.html

Je suis assez d’accord avec les conclusion de cet article que je vous laisse découvrir. J’ajouterai cependant un aspect qui me dérange dans tout ça.

Mélanger magie et puissance féminine me met mal à l’aise, même quand c’est fait avec respect pour les vrais magiciennes.
Déjà parce que je travail beaucoup avec des magiciens hommes, et que nous utilisons parfois des magies similaires qui ne sont ancrées ni dans la « féminité » ni dans la « masculinité ». Où se situent les hommes dans cette mode de la sorcière? Les invisibiliser c’est invisibiliser tout un pan des pratiques magiques. Et aussi parce que lorsque qu’on associe quelque chose à la féminité ce n’est jamais pour le complimenter: ça permet à la fois de descendre la féminité en lui prêtant des spécificités connotées négativement (ici en l’associant à « l’irrationnel », socialement très mal vu, par opposition à la logique qui reste vue comme masculine), et ça permet de descendre ce qu’on lui associe. Ce qui est féminin est automatiquement socialement inférieur: si la magie est présentée dans le domaine publique comme uniquement féminine ça permet de s’assurer qu’elle reste vue comme un hobby futile et infériorisant.

Je sais bien que les femmes ont historiquement et spirituellement un lien particulier à la magie, mais la représentation actuelle est totalement déséquilibrée sur le sujet et je ne trouve pas du tout féministe de genrer ce qui ne l’est pas, au contraire.

https://celestechantelouve.com/2017/04/21/le-stigmate-de-magicien/
https://celestechantelouve.com/2017/04/22/nos-anciens-allies/
https://celestechantelouve.com/2018/03/23/nous-existons-encore/

L’Automne

Le 23 Septembre on a fait un rituel.

J’avais passé une semaine à fabriquer ma couronne, mon bracelet et mon bouquet. Avec des fleurs séchées, à côté de ma bougie, en chantonnant et y mêlant des désirs.

On est monté à la montagne. Je me suis changée dans les bois, j’ai mis mes cornes et mes fleurs. On a pris des photos de certains moments, gardé d’autres secrets. J’ai beaucoup chanté, fait des vœux, noué des sorts, reçu des cadeaux.

On a dit adieu à l’été et accueilli l’automne, avec des fleurs et des chants et du feu.

L’automne c’est l’ancrage, remplir ses réserves, se préparer au repos. C’est le moment de manger plein de bonnes graisses et de légumes charnus, de sortir les gros pulls confortables et de commencer à ralentir le rythme si on peut se le permettre. C’est le moment idéal pour boucler les projets lancés au printemps, pour faire le point sur ses avancées, pour rendre sa maison la plus confortable possible et préparer ses décorations et bougies d’hivers.
Et puis l’automne commence par le mois des morts. Pour eux aussi c’est le moment de faire le point, de les rendre confortables et leur offrir des légumes et de la chaleur.

J’organiserai d’ailleurs un Death Café à Lyon, et peut-être un à Grenoble, courant octobre. Je vous tiendrais au courant.

Je vous souhaite un bel automne.

l’endométriose

Ça fait plusieurs fois qu’on me demande des conseils pour l’endométriose vu que j’ai rendu la mienne asymptomatique.

Du coup je fais un résumer ici.

Officiellement il n’existe pas de traitement pour l’endométriose à part la chirurgie (90% de récidive), la grossesse, arrêter totalement le cycle menstruel, ou l’ovariohystérectomie. En bref on a pas trouvé de pilule qui coupe le symptôme sans couper tout le reste. Mais ça veut pas dire qu’on ne peut rien faire.

Premier truc à savoir : c’est multifactoriel, il faut tester un peu tous les angles. Si vous avez d’autres problèmes de santé ça peut être des indices sur ce qui va pas dans votre corps. L’endométriose est un symptôme qui peut venir à la suite de plein de choses, généralement de plusieurs en même temps.

– Angle hormonal, l’excès d’œstrogènes : diminuer les hypo-hyperglycémies qui sont la norme de la plupart des gens pour soulager le foie (le foie qui est sensé réguler les œstrogènes). Vérifier sa contraception. Plantes de soutien du foie. Manger beaucoup de fibres. Sommeil régulier.

– Carences : ça concerne la majorité de la population. Multicomplément quotidien. Améliorer son alimentation. Faire surtout attention à la vitamine D, Zinc, Magnésium, vitamines B, vitamine C, oméga3 et probiotiques.

– Inflammation : viser une alimentation hypotoxique au maximum: tester d’arrêter ou diminuer le gluten, les PLV, manger moins transformé, moins de viande, cuissons douces, beaucoup d’huiles et de légumes etc. Manger du curcuma.

– Métaux lourds : Chélations douces, voir avec un-e spécialiste ou un bon bouquin sur le sujet. Il existe des forums et groupes fb d’entraide sur le sujet. Si c’est le nœud du problème : le protocole Cutler est exigeant mais très efficace. Le jeûne thérapeutique peut aussi aider, bien se renseigner.

– Psychologie : tous les blocages et peurs en lien avec la féminité, la fertilité, la sexualité etc peuvent peser sur la sphère gynéco.

– Énergétique : ça peut aider aussi de vérifier que tout circule bien.

– Chaleur : ceinture de type Haramaki pour réchauffer les reins au quotidien.

Voilà les bases.

Pour moi les clefs principales étaient glycémie qui partait en live, carence importantes, gluten et foie malade (même si j’ai travaillé sur beaucoup d’autres c’est en travaillant ces angles que j’ai vu les plus gros progrès). C’est à peut prêt asymptomatique tant que je fais gaffe sur ces points.

Je suis sûre qu’il y’a d’autres clefs que je connais pas. Et il y a des rumeurs sur la coupe menstruelle : laissée trop longtemps elle renverrai du sang non seulement dans l’utérus mais dans les trompes, bref dans des endroits où le sang ne devrait pas aller. Aucune idée de si c’est vrai mais ça peut valoir le coup de tester.

Un livre m’a particulièrement aidée pour améliorer mes problèmes gynéco : Woman Code de Alisa Viti. Oui le titre paraît pas top mais le bouquin est vraiment bien. La partie physique peut convenir à tout les gens avec un utérus. En gros c’est de la vulgarisation d’endocrynologie sous l’angle de la gynéco. Certains conseils peuvent même aider les amab (pour le foie, l’hypophyse etc).

Il y a une autre partie qui est plutôt sur la féminité, la sexualité, là ça peut ne pas plaire à tout le monde (mais c’est très bien aussi si ça nous parle).

Voilà voilà.

J’espère que ça pourra aider.

Prenez soin de vous.

Nous existons encore

Je partage ici un article écrit par un ami sur un autre site. Il souhaite rester anonyme et vous comprendrez pourquoi en le lisant.
Il est dans la lignée de mes articles Le stigmate de Magicien et Nos Anciens Alliés.

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J’aimerais m’exprimer au sujet de la tendance qui consiste à se revendiquer de la sorcellerie du fait d’être féministe et/ou impliqué-e dans la défense des droits LGBTI+. Celle-ci consiste essentiellement à se réapproprier en les mêlant de façon douteuse les pratiques telles que le sabbat et les persécutions sous forme d’exécution par le feu. Il y a aussi une négation (méconnaissance (?)) des profils de s victimes de cette persécution et des raisons invoquées pour les assassiner.

On me dira que c’est la culture européenne, que ça ne touche plus personne de vivant et que les femmes cishet et les LGBT ont été directement visé-e-s par cette extermination méthodique, mais c’est faux.

Cette idée communément admise est propagée par la pop culture et une vision erronée de cette période de l’Histoire.

Premièrement, en ce qui concerne la croyance que les victimes étaient ciblées spécifiquement en tant que femmes :

Celles-ci étaient plus exposées aux condamnations arbitraires liées au sexe (la pratique) du fait du patriarcat mais cela concerne aussi d’autres peines, comme l’adultère (qui a dû faire encore plus de victimes…). De plus les femmes âgées, mariées et les enfants parmi les personnes exécutées/persécutées pour sorcelleries représentent une proportion largement majoritaire comparativement aux veuves jeunes et aux célibataires supposées potentiellement actives sexuellement en dehors du mariage… Donc pour la maxime « sorcellerie = liberté sexuelle » on repassera.

Les MOGAI : iels ont été torturé-e-s et tué-e-s pour ce qu’iels étaient certes, mais ça n’a pas de lien direct avec la sorcellerie même pour le pêché de bougrerie (masculin) qui est pourtant bien documenté. Qui plus est, très peu d’informations existent sur le lesbianisme, la bisexualité et sur la transidentité au Moyen-Âge donc les relier avec la chasse aux sorcier-e-s est relativement hasardeux.

Pour ce qui est de la représentation masculine cis hetéro parmi les victimes: Elle est mal évaluée par l’imaginaire collectif. Les sources que j’ai pu voir en fouillant partant pas loin donnent de 50% à Paris à 30% sur toute la période dans toute l’Europe avec de grosses variations régionales.

Effectivement, toute personne vivant hors des clous (dont des personnes « juste » riches, enviées ou détestées) pouvait servir d’accusée idéale à une époque où c’était très politique. Mais ces massacres ont été commandités par l’Église surtout pour effacer les croyances et pratiques liées aux anciens cultes de la mémoire collective ou d’insuffler suffisamment de peur pour décourager les magicien-ne-s restant-e-s de pratiquer. On ne parle pas de folklore. C’est de l’Histoire.

Et on en vient à la partie la plus polémique de cette prise de parole : des magicien-ne-s, il en reste des vivant-e-s, qui sont toujours oppressé-e-s du fait de cette particularité. Même si un-e athée considérera ça plus comme une forme de psychophobie, la « réalité » que vous prêtez à la chose n’a aucune importance, car ça reste tout de même un fait : ces gens se suicident en masse du fait d’être psychiatrisé-e-s, marginalisé-e-s et terrifié-e-s/honteux-ses de ce qu’iles sont.

Des micro-communautés tentent de se former, et les profils se suivent et se ressemblent : des gens qui s’écroulent ou se sont écroulé-e-s du fait de l’isolement très long, qui vivent avec une anxiété généralisée, la dépression, la fatigue abyssale, qui ont pu être interné-e-s suite à une forme de coming-out aux proches ou à un trop plein de pression, qui se sont demandés à quel point leur ressenti profond était réel. Ces gens ne commencent à se reconstruire qu’une fois qu’iels assument qui iles sont et qu’iels trouvent des semblables .

Cela ne vous rappelle rien ? Ne pensez vous pas qu’être allié-e-s , même avec des gens de notre espèce qui rendent les mouvements « pas crédibles politiquement » serait plus profitable que de fondre nos histoires dans les vôtres ?

Personnellement, étant trans, demipansexuel, racisé et neuroatypique, cette peur, cet historique lourd auquel je ne sais pas si j’ai le droit de m’identifier, ces tentatives de psychiatrisation, cet isolement, ces moqueries et ces oppressions, je les ais vécus plusieurs fois simultanément et pourtant jusqu’ici RIEN n’est plus difficile à porter que cette particularité. C’est la première fois que je suis à ce point forcé de me pousser à me croire moi-même, la première fois que je me sens aussi largué , aussi exposé à ce que tout ce qui sort de ma bouche soit immédiatement ridiculisé et que je sens mes semblables aussi largué-e-s que moi.

Bref, s’appuyer sur le fait que ce soit « relié à » ou à des arguments de culture mainstream comme on le fait souvent c’est un peu beaucoup limite quand on sait combien des nôtres croupissent en psychiatrie, ou envisagent la possibilité de mourir, parfois encore enfants. Imaginez aussi celleux qui sont attiré-e-s par des évènements/articles/groupes et ne voient qu’une part de leur identité utilisée à des fins de communication.

Je fais un vrai acte de foi en m’exposant notamment en tant que militant associatif féministe et LGBT+ toujours actif, car c’est ma crédibilité qui est en jeu. Il est fort possible que certain-e-s de mes ami-e-s dans le milieu voient ce papier passer, reconnaissent ma façon d’écrire et se disent que j’ai jeté ma lucidité aux orties du fait des violences diverses – notamment transphobes – considérables que j’ai vécues ces dernières années.

Et pourtant je tiens à partager mon témoignage car cette appropriation doit cesser.

A.

Quelques conseils pour s’en sortir sans exorciste

Vu que je n’en ferai plus au moins jusqu’à août et que tous mes collègues de confiance sont aussi au repos, je vous donne quelques trucs pour vous en sortir sans aide si vous pensez avoir besoin d’une libération. Si ces trucs ne marchent pas, je vous encourage à chercher quelqu’un d’autre en y mettant toute votre intuition.

Première étape : identifier le type de problème : malchance en amour? Probablement une entité possessive. Malchance au travail? Plutôt quelque chose qui vous veut purement du mal. Malchance dans un lieux précis? Quelque chose de territorial etc… Ça n’est pas fiable à 100% mais ça aidera pour la suite.

Ensuite : essayez de communiquer : certaines entités ont juste besoin qu’on les raisonnent, ou veulent quelque chose de simple. Par exemple dire à une qui semble possessive que ça va vraiment pas être possible d’être monogame avec un fantôme que faudrait attendre quelques décennies et d’en attendant essayer de passer à autre chose…

Avec ces deux étapes il y a déjà un bon 15% des problèmes libérés suite à quoi il y a plus qu’à brûler de l’encens ou de la sauge, taper dans ses mains, aérer un coup, prendre une douche… Bref nettoyer les énergies stagnantes.

Si le problème reste :

Appelez une entité à l’aide.

C’est là que ça devient un peu technique. Il s’agit d’abord d’identifier l’entité la plus à même de vous aider. Quelqu’un comme Michaël est très populaire pour les libérations parce qu’il est efficace et généraliste. Mais il n’est pas toujours le plus efficace.

Pour savoir quelle entité voudra et pourra le mieux vous aider regardez non seulement la situation mais aussi qui vous-êtes.

Si vous êtes proches d’une tradition particulière regardez quels saints/dieux/protecteurs vous semblent indiqués pour votre personne dans votre tradition et faîtes les rites à votre portée (il y a peu d’entités de nos jours qui vous snoberons parce que vous n’avez pas le budget pour une chandelle noire et un encensoir à 400€ ou ne lui avez pas sacrifié un vrai poulet).

Si aucune tradition ne vous parle plus qu’une autre alors regardez plus largement. Surtout n’hésitez pas à chercher des choses improbables sur internet. Vous verrez qu’il existe des dieux-esses et saints et anges et démons protecteur-ices d’absolument tout. Essayez d’en trouver un-e qui vous convienne (par exemple qui soit protecteurice des gens de votre métier ou personnalité) mais aussi qui convienne à votre tâche (demander à Aphrodite de libérer votre vie amoureuse marchera mieux que lui demander de protéger votre jardin, même si vous êtes techniquement dans la liste des gens qu’elle protège. Pas forcément parce qu’elle refusera mais parce que ce n’est pas là où elle est forte).

Une fois que vous trouvez une entité qui semble convenir en théorie posez vous la question : est-ce que vous avez ENVIE de lui demander de l’aide? Intuitivement, est-ce que vous avez confiance? Est-ce que vous le « sentez bien »? Est-ce que vous avez envie de lui donner de votre énergie en échange de sa protection sans hésitation, sans peur de vous faire avoir? Intuition toujours.

Si la réponse est non, retour à l’étape précédente. Si c’est oui alors au travail :

Une bougie et/ou de l’encens, du calme, une image de l’entité en question (sur un écran c’est souvent suffisant), des objets ou images qui correspondent à ses attributs, une prière… Laissez vous porter, demandez de l’aide, expliquez le problème… Le but de la prière est de vous reliez à l’entité, ce qui lui permet d’agir. Si cette entité demande de l’énergie alors vous aurez envie de prier un peu plus longtemps, peut être de lui brûler un peu plus d’encens. Si une entité semble vouloir plus que ça n’hésitez pas à exposer clairement et précisément ce que vous êtes prêt à donner et à couper (poliment) le contact si elle semble mécontente. Auquel cas, retour à l’étape précédente. Mais la phase « écouter à fond son intuition » sert aussi à éviter ça.

Avec ces nouvelles étapes c’est un bon 50% des problèmes libérés suite à quoi à nouveau : brûler de l’encens ou de la sauge, taper dans ses mains, aérer un coup, prendre une douche…

Quand à tous les problèmes qui ne seront pas réglés par ces méthodes de protection simple, il y a moyen que vous en soyez en partie protégés. Suffisamment pour avoir la tête plus claire quelques temps, respirer un peu financièrement, émotionnellement… Et vous mettre plus calmement en recherche d’un-e humain-e qui puisse vous aider.

Il y a un bon 10% des cas où tout ça ne changera rien, et ça montrera soit que l’entité est particulièrement enracinée ou puissante, soit que vous avez déjà été très affaibli-e. Dans ce cas un-e exorciste est la seule solution (sauf dans le cas d’un sort avec une limite de temps ou d’une entité capricieuse qui change régulièrement de cible… On peut toujours avoir de la chance après tout).

Dans tous les cas : prenez un maximum soin de vous sur terre. Émotionnellement, physiquement, dans vos relations… Les problèmes énergétiques extérieurs s’ancrent dans les failles de nos énergies personnelles, qui sont très liées au reste de notre santé et de notre vie. Évidemment quand on est déjà attaqué ce n’est pas toujours possible, mais sachez que c’est utile, que ça participe de se protéger.

Aussi : même si une amulette spécialisée faîte sur mesure c’est le top, on peut aussi se faire des petits objets de protection tout simplement. Un collier avec le symbole d’une entité ça ne sert pas à grand-chose. Mais si on a serré ce collier dans ses mains et contre son cœur en demandant protection et en demandant que ce collier soit notre bouclier où qu’on aille c’est autre chose. Surtout si on a une bonne affinité avec l’entité en question. On peut aussi utiliser un bibelot, une image, un caillou… N’importe quoi qui a pour nous un lien avec l’entité et nous est pratique à avoir en cas de besoin. Un objet de protection devra être régulièrement purifié et « rechargé » par une nouvelle prière, sous peine de se charger des énergies qu’il absorbe pour nous protéger puis de devenir inactif sous leur poids.

Pour finir, je vous fait une petite liste d’entités en qui j’ai confiance, certaines connues d’autre non, avec leurs spécialités. Certaines sont des personnes, d’autres des espèces. Ce sont les plus faciles à contacter de celles que je connais.

– Michaël, valeur sûre plutôt universelle, utiliser une image de lui au moins pour le premier contact. Particulièrement fort pour briser les liens toxiques difficiles.

– Les Clowns (je suis sérieuse, je les aime beaucoup) marchera très bien pour aider un-e artiste, un-e TDS, un-e marginal et surtout un-e enfant. Mais gare à vous si vous êtes un-e adulte sévère avec les enfants ! Pour les contacter, une image ou peluche ou poupée… Très facile pour les personnes sous leur protection (encore plus facile pour les Clowns terrestres qui les canalisent déjà). Les objets de contact feront aussi de très bons gardiens pour un enfant si iel veut les garder.

– Les vieux panthéon (Celte, Nordique, Égyptien, Grec, Hindou…) ont tout plein de dieuesses avec des attributions de protection très précises. Kudos aux Nordiques dont presque tous les membres sont « dieuesse de quelque chose et de la guerre ». De pas faciles à très faciles à contacter selon les affinités de chacun-e. On peut être surpris-e d’avec quel panthéon on a des affinités d’ailleurs. Ça ne corresponds pas toujours à notre religion, origine ou background culturel. Il suffit d’avoir eu un lien fort avec dans une ancienne vie ou sur un autre plan…

– Les Faucheur-euses, Shinigami et pas mal de dieuesses en rapport avec la Mort peuvent aider à faire passer une âme qui s’accroche (et qui posent souvent problème par possessivité envers un lieu ou une personne).

– Un dernier qui est à moitié un avertissement : les Loa/Lwa d’Haïti sont particuliers. D’une efficacité redoutable et faciles à contacter mais je ne recommande pas de le faire sans avoir de bonnes connaissances sur le sujet et/ou une très bonne affinité avec iels.

Voilà pour les bases de l’autoprotection. J’ai mis des choses que je pense à la porter de tout-es, quelque soit votre background religieux et vos connaissances en magie et énergétique. Et dites vous bien qu’il n’y a pas besoin de « croire sincèrement ». On peut très bien être un-e athée qui essaie « pour voir », peu d’entités snoberont une personne dans le besoin qui tente quelque chose hors de sa zone de confort. Tant que vous mettez vraiment du cœur dans votre tentative de contact, c’est tout ce qui compte : voyez ça comme lancer un appel radio, sauf que c’est de vous que dépends l’intensité du signal.

N’hésitez pas à me poser des questions !

Prenez soin de vous.

Métaphore muscicale

Dire « la magie n’existe pas, on peut tout expliquer par la science » est aussi pertinent que dire « la musique n’existe pas, on peut tout expliquer par la science ».

Genre ouais, c’est cool de comprendre la propagation du son et le fonctionnement des tympans. Ça empêche pas que les violons c’est chouette et qu’on a pas besoin de connaître le fonctionnement physique de tout ça pour en utiliser un.

Pour mieux expliquer je vous fait la traduction d’un dialogue récent en mode musique :
« Non mais tu CROIS que tu joue du violon mais en vrai ce qui se passe c’est que le frottement de l’archet sur la corde cause une vibration qui est propagée par l’air jusqu’au tympan, puis le signal est envoyé au cerveau qui le traduit sous forme de sons. Tu vois que c’est très scientifique en fait. Donc arrête de parler de musique et parle de science. »

Vraiment j’ai envie d’étrangler tous les gens qui me disent d’arrêter de parler de magie et de parler de science. Parce que non. La science c’est ce qui un jour saura expliquer correctement ce que je fais. La science c’est une démarche de compréhension du monde, un cadre particulier de pensée et d’explication. Si on utilisait ce cadre partout on ne ferait pas grand chose, on ne progresserait pas. La science ça n’est pas ce que je pratique.

Un-e musicien-ne joue en pensant à des notes, du rythme et en utilisant son expérience de musicien-e, pas en pensant à des tympans qui vibrent. De même je pratique la magie en pensant à de la magie et utilisant mon expérience de magicienne. J’utilise parfois quelques outils scientifiques pour mieux comprendre un détail mais c’est tout.

Bref. Je suis un peu soûlée.

Magie et sagesse

Pour des tas de raisons culturelles (je pense que ça vient du terreau Chrétien puis des influences New-age de ce siècle) on associe souvent dans notre civilisation le fait d’être doué-e magiquement avec être « avancé-e » spirituellement, d’être « sage ».

Et tant qu’à faire on associe être « avancé-e » spirituellement avec être « gentil-le » (ce qui inclue entre autre un pacifisme qui va jusqu’au sacrifice, le végétarisme, être thérapeute etc…)

Donc déjà : c’est complètement faux. Il n’y a aucune corrélation entre la « gentillesse » ou « l’avancée spirituelle » et la maîtrise de la magie. On peut être une immonde crevure avec l’âme à moitié pourrie et une grande maîtrise magique, on peut être une personne à l’âme magnifique qui est proche de l’illumination ou autre sans avoir jamais bidouillé de magnétisme de sa vie. Dans la plupart des pays on se rappelle que les magicien-nes ce sont avant tout des gens à ne pas énerver si on ne veut pas se retrouver maudit-e avec toute sa famille.

Du coup c’est non seulement une idée fausse mais aussi dangereuse. C’est comme ça que prospèrent les sectes (on s’imagine qu’une personne qui maîtrise un peu mieux la magie que la moyenne est forcément un-e bon-ne guide spirituel). C’est comme ça qu’on abandonne son libre arbitre au profit de gens qui ont une plus forte magie que nous (vu qu’on se croit « spirituellement inférieur » à iels). C’est comme ça qu’on se retrouve à fermer les yeux sur les agissements de magicien-nes puissant-es…
Globalement ça recré-e un truc qu’on retrouve dans le reste de la société : la croyance que les gens qui ont du pouvoir l’ont mérité.

Alors ça a un côté rassurant. Comme ça les choses semblent juste. Mais c’est un mensonge.
En vrai on peut être riche, intelligent-e, attirant-e, avec une magie puissante et doué-e en musique et en danse et en tout plein de choses tout en étant une vrai crevure. Parce que tout ça ce ne sont pas des « récompenses » données par l’univers. Oui il y a des lois de cause et d’effet… Mais elles sont bien plus compliquées que de simples « récompenses/punitions » ou « loi d’attraction » ou autres contes de fées. Tout ça ce sont des histoires confortables, des mensonges rassurants. Et si je tiens à les briser c’est parce que ce sont des mensonges dangereux.

Quand on croit que les riches méritent leur richesse et que les pauvres méritent leur pauvreté alors on crée des sociétés injustes et violentes envers les pauvres, qui se demandent constamment ce qu’iels ont fait pour mériter ça. Quand on croit que les magicien-nes puissants méritent leur magie alors on a des magicien-nes qui se pensent supérieur aux autres et des sans magies qui se sentent vexé-es ou honteux-ses.

Et du côté des magicien-nes ça en donnent qui pensent être par défaut des gens « avancés ». Qui pensent du coup ne rien pouvoir faire de mal, qui se gargarisent dans un « pacifisme » qui les rends en fait toxiques et passifs-agressifs, qui jugent les choix des autres à l’aune de leur morale forcément supérieure… Ou alors qui tentent de se détacher un maximum de notre monde matériel forcément impur et perdent tout ancrage (et là c’est surtout dangereux pour iels : ça en fait des buffets faciles et copieux pour certaines entités).

Bref le monde matériel n’est ni plus pur ni moins pur que les autres et la magie n’est pas un bon point accordé par l’univers aux gentils. Et si on arrêtait de se racconter des histoires on pourrait bosser à prendre soin de notre planète au lieu d’essayer de la quitter et on pourrait juger les gens selon leurs actes et pas selon la note qu’on imagine que l’univers leur a attribué.

Le malentendu néochamanique

Cet article me parle d’autant plus aujourd’hui car j’en comprend des parties que je ne comprenais pas à l’époque. Je pense qu’après un travail d’apprentissage magique puissant et un besoin d’enracinement profond dans le plus ancien des traditions qui m’entourent afin de toucher à l’universel je suis à présent en train d’intégrer tout cela au tissu social et professionnel que j’ai construit autour de moi. Ce qui me permet d’intégrer cette structure magique qu’on nomme chamanisme sous d’autres mots, dans d’autres concepts.
14/01/2019

Je partage cet excellent article qui me parle beaucoup:

Le malentendu néochamanique peut devenir gigantesque

J’ajouterai juste : ne vous laissez pas berner par vos désirs de puissance, ou plus pernicieux, par vos désirs de prouver que vous avez vaincu votre égo.

Si le chamanisme est sur votre chemin, alors préparez vous à l’accueillir. L’initiation vous tombera dessus en temps et en heure et elle sera longue et difficile.

Si vous partez en stage ici ou là pour « découvrir votre chamane intérieur » ou je ne sais quoi d’autre vous avez de bonnes chances de venir me voir quelques mois après pour un soin voir un exorcisme… Sérieusement les effets secondaires de ces stages c’est un bon tiers de ma clientèle en libération/exorcisme.